Ce spectacle s’adresse à tout ceux qui, un jour, ont fait semblant de ne pas voir quelqu’un dans la rue. Le titre de ce spectacle est une traduction poétique d’un mot provenant du sanskrit, Karuna, souvent traduit dans les textes bouddhistes par le terme de compassion. Étymologiquement cela signifie plutôt l’action qui est faite sur vous, et se rapproche en ce sens du mot grec «pathos».

Il s’agit de mettre en lumière la « fable » de l’identité, toujours en train de se construire et de se déconstruire, et faire comme Montaigne dans ses Essais : se peindre soi-même pour dévoiler l’inconstance du Moi, toujours en proie à d’incessantes contradictions.

Ce sera le récit de deux hommes, décrivant leurs aspirations et leurs difficultés quotidiennes et qui traiteront de sujets profonds et futiles car ce qui est important c’est l’acte de regarder la vie en train de se faire.