La Cenerentola
Dramma giocoso de Gioacchino Rossini
Cendrillon, le célèbre conte populaire immortalisé par Charles Perrault et les frères Grimm, a beau être dans toutes les mémoires, ce n’est pas tout à fait lui qu’on vient voir quand le rideau de La Cenerentola se lève – même si le livret de Jacopo Ferretti s’en inspire. Les recours à la magie y sont comptés : oubliée la fée, envolés citrouille et soulier de vair ! Dans ce drame joyeux sous-titré « Le Triomphe de la bonté », on vient déjà s’émouvoir des aventures d’Angelina, frêle et lumineuse héroïne d’un Rossini qui lui réserve ses plus tendres mélodies, délicieusement entrelacées à celles du Prince Ramiro. Puis, d’un coup, les vocalises brillent, fusent et les phrases se bousculent dans des airs et des ensembles où les jeux de mots crépitent et galopent en rythme : la “vis comica” de Rossini à son meilleur. Ce dernier eut d’ailleurs de quoi être fier de sa pièce, qu’il acheva à l’âge de vingt-quatre ans… en trois petites semaines et qui fit un triomphe. Vous avez dit magique ?
L'audio-description du spectacle est réalisée par Thierry Grossenbacher, association Dire pour Voir. Site internet de Dire pour Voir.
Un quota de billets (catégories A à E, de 239 à 59 francs) a été retenu à l'attention des personnes aveugles ou malvoyantes jusqu’au jeudi 10 septembre. Les places restantes seront remises en vente le lendemain.