Giselle…
du théâtre, de la danse et de la musique
Il y aurait une femme seule en scène, mais en réalité elles sont deux.
Il y a tout d’abord Giselle (ou les Wilis). C'est un ballet créé en 1841 à l’ancien Opéra de Paris d’après le livret de Théophile Gautier. La musique est d’Adolphe Adam. Le ballet a été chorégraphié par Jean Coralli et Jules Perrot. Il raconte l’histoire d’une jeune fille morte d’amour, réincarnée en esprit et recueillie par les Wilis. Les Wilis sont des créatures de la mythologie slave, fiancées mais mortes avant leurs noces et condamnées à errer indéfiniment. Cette jeune fille rejoint un monde où la danse se veut le langage de l’âme.
Et puis il y a Giselle…, avec les points de suspension, de l’auteur et metteur en scène François Gremaud. C'est le récit de ce Giselle (ou les Wilis), ajoutant à la mémoire de l’œuvre un geste nouveau. La partition est portée par l’une des plus grandes danseuses d’Anne Teresa de Keersmaeker et de Thomas Hauert : Samantha van Wissen. Accompagnée en direct par la musique de Luca Antignani, elle fait de ce Giselle, son Giselle.
Voici ainsi un hymne à l’amour, aux étoiles et à la vie.
Un hymne à la grâce.